Les méthodologies « Agile » viennent avec leur vocabulaire, leurs rôles, fonctions et pratiques et se confrontent naturellement aux référentiels, mécaniques et schémas sociaux et salariaux longuement et parfois durement négociés. 

Ces deux univers sont aussi enclins que l’huile et l’eau à se marier. Pourtant la performance des organisations, que l’on recherche son maintien ou son amélioration, passe par une remise en question de ses pratiques managériales et une redistribution des rôles, responsabilités et pratiques, … Mais alors comment changer tout en préservant les fondations ? Comment marier des cycles distincts (cycles générationnels vs cycles sociaux) ? Comment intégrer de nouveaux « rôles » alors que les systèmes d’évaluations reposent sur des principes distincts ? 

Les expérimentations isolées, basées sur la bonne volonté et parfois arrachées à un management dubitatif ou simplement conservateur vont céder le pas à l’industrialisation des pratiques, mais avec quelles préparations sociales ? La démarche nécessite une réflexion générale sur le rôle des acteurs dans la réussite des changements de gouvernances. Elle s’appuie sur “l’agilisation” des organisations et le traitement des difficultés au travers d’un engagement plus opérationnel des acteurs de l’entreprise.